La nouvelle exposition du Louvre Abu Dhabi, en collaboration avec le Centre Pompidou, explore le rêve partagé d'un langage universel à travers des chefs d'œuvre de l'abstraction

  • Le Louvre Abu Dhabi inaugure sa troisième saison avec l'exposition Abstraction et calligraphie - Voies d'un langage universel, qui présente 101 œuvres d'art issues des collections de 16 institutions partenaires. Parmi elles, le Guggenheim Abu Dhabi, qui a prêté plusieurs pièces de sa collection internationale d'art moderne et contemporain.
  • Conçue en collaboration avec le Centre Pompidou, l'exposition propose des œuvres de Dia Azzawi, Mona Hatoum, Vassily Kandinsky, Paul Klee, Lee Krasner, André Masson, Jackson Pollock, Anwar Jalal Shemza, et Cy Twombly, dont la plupart seront exposées dans la région pour la première fois.
  • Le public pourra également découvrir deux œuvres originales des artistes contemporains eL Seed et Sanki King.
  • Cette exposition poursuit le travail muséographique unique du Louvre Abu Dhabi, qui explore les connexions entre les cultures en faisant dialoguer des courants artistiques parallèles ; ici, l'art abstrait du 20ème siècle rencontre la calligraphie, pratique qui remonte aux civilisations les plus anciennes. 

Le Louvre Abu Dhabi inaugure l'année 2021 avec l'exposition Abstraction et calligraphie - Voies d'un langage universel, qui se tiendra du 17 février au 12 juin.

Consacrée aux artistes de l'abstraction, elle s'inscrit dans le thème des échanges et des influences partagées entre l'Orient et l'Occident, qui guide la troisième saison du musée. Cette exposition d'envergure internationale est la deuxième collaboration majeure entre le Louvre Abu Dhabi et le Centre Pompidou. Sponsorisée par Montblanc, une maison qui a révolutionné l'histoire de l'écriture avec son artisanat innovant et haut de gamme, elle montre l'émergence, au 20ème siècle, d'un nouveau langage visuel, qui mêle le texte et l'image, et s'inspire de formes plus anciennes d’écriture, et en particulier de la calligraphie. L'exposition rassemble 101 œuvres d'art prêtées par 16 institutions partenaires, ainsi que sept pièces de la collection permanente du Louvre Abu Dhabi. Les visiteurs pourront également découvrir deux installations monumentales réalisées pour l'occasion par des artistes contemporains dont la démarche résonne avec les thèmes abordés par l'exposition.  

Organisée en quatre sections thématiques, l'exposition met en évidence la richesse des échanges culturels à partir du début du 20ème siècle. Elle raconte comment les mouvements de l'abstraction se sont inspirés d'une multitude de signes et de symboles, de philosophies et de techniques artistiques qui ont fleuri loin des capitales européennes et américaines.

Des artistes tels que Paul Klee, André Masson, Vassily Kandinsky, Cy Twombly, Lee Krasner et Jackson Pollock ont cherché un nouveau langage universel pour exprimer leurs émotions au sein d'une société en pleine mutation, rompant avec les conventions de la figuration.

Des influences similaires ont marqué la pratique de Dia Azzawi, Anwar Jalal Shemza, Ghada Amer, Shirazeh Houshiary et Mona Hatoum, également présentés dans l'exposition. Cette quête de nouvelles formes visuelles se poursuit aujourd'hui, avec des artistes contemporains tels que eL Seed et Sanki King, qui ont réalisé deux installations monumentales pour cette exposition.

Les œuvres en prêt viennent du Centre Pompidou (Paris), du musée du Louvre (Paris), du Centre national des arts plastiques (Paris), de l'Administration Jean Matisse (Paris), de la galerie Jacques Bailly (Paris), de la galerie Jeanne Bucher Jaeger (Paris), du musée municipal de St-Germain-Laval, du musée des Beaux-Arts de Grenoble, de la Fondation Pollock-Krasner (New York), de la Fondation Adolph et Esther Gottlieb (New York), de la galerie Michael Werner (Märkisch Wilmersdorf, Treddin), de la galerie McKee (New York) du Studio Mona Hatoum (Londres), de Noirmontartproduction (Paris), et du Studio eL Seed (Dubaï). L'exposition proposera également des œuvres du Guggenheim Abu Dhabi. 

  • La première partie de l'exposition est consacrée aux pictogrammes, des images figuratives symboliques qui représentaient des mots et des idées sous forme graphique dans les anciennes civilisations de Mésopotamie et d'Égypte. 
  • Poursuivant le fil de l'histoire de l'écriture, la deuxième partie de l'exposition s'intéresse aux signes, dont la forme peut exprimer à elle seule des idées universelles.
  • La troisième partie de l'exposition est dédiée aux linéaments. Elle montre comment les artistes occidentaux se sont approprié l'énergie de la calligraphie orientale et l'ont intégrée à leurs pinceaux pour produire des lignes fluides et déliées. S'opposant à la tendance artistique occidentale, le mouvement surréaliste inventa une technique de dessin qualifiée d'Automatisme, qui cherchait à traduire les soubresauts du subconscient. C'était leur manière de répondre à la période tumultueuse de l'entre-deux-guerres.  
  • La dernière partie de l'exposition s'intéresse à la manière dont les artistes d'Orient et d'Occident ont incorporé la calligraphie à leurs pratiques.

Pour plus d'info: www.visitabudhabi.ae

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