Une destination rendue mondialement célèbre par son Canal, qui vous réserve cependant d’autres surprises.
Croisière à travers le canal de Panama – janvier à avril & octobre 2025
Régnait alors sur la passerelle une effervescence inhabituelle alors que le navire se dirigeait vers la première écluse d’une série de trois successives : Les écluses de Gatun ! L’agitation de la technocratie fit soudain place au calme que nécessite la plus haute concentration du pilote et du commandant! Faire entrer un fil dans le chas d’une aiguille ! Faire entrer un navire de trente mètres de large dans une écluse de trente-trois mètres entre chaque paroi. Garder une vitesse suffisante pour rester manoeuvrable mais freiner le navire sur les 320 mètres qu’offre l’ouvrage ! Le pilote et le commandant positionnèrent le navire précisément dans l’axe de l’écluse. Le passage des écluses allait s’effectuer grâce à l’assistance des “mules”.
Ces mules, sont en fait des locomotives électriques qui circulent le long des écluses sur des crémaillères. Leur poids d’une trentaine de tonnes leur permet de conserver le navire précisément dans l’axe de l’écluse au moyen d’élingues en acier.
C’est une concentration maximum, une collaboration sans limite ni faille entre les marins et le personnel de terre qui permet le succès de ces opérations afin d’élever le navire dans le lac Gatun vingt-six mètres au dessus du niveau de la mer.
Une faune diverse et une flore luxuriante
En effet, le canal de Panama se situe à 9 degrés Nord de latitude et bénéficie donc d’un climat généralement chaud et humide offrant à notre navigation une vue sur une flore et une faune des plus riches. Préparez jumelles et téléobjectifs ! Il est tout à fait possible d’observer toutes sortes d’oiseaux et de crocodiles ! La nature luxuriante ici présente n’est pas sans rappeler celle de l’Amazonie !
Le lac artificiel “Gatun Lake” est l’une des principales clés du fonctionnement du canal de Panama :Le climat de la région étant de type tropical, les très abondantes pluies arrosant les reliefs environnants se déversent dans les cours d’eaux qui alimentent la rivière Chagres, Rio Chagres, avant de se déverser dans la mer côté Mer des Caraïbes.
Le génie de l’homme et la puissance de la nature
La navigation à travers le “Gatun Lake” s’effectuera sans encombre entre collines devenues îlots artificiels nés de la détermination de l’homme de franchir quoiqu’il en soit les montagnes pour se rendre d’un océan à l’autre.
C’est ainsi, qu’une fois sorti des trois premières écluses Gatun (Gatun Locks), s’offrait à nous le spectacle d’une matinée en mer. En mer ? difficile, en effet, d’imaginer qu’en réalité, nous naviguions à vingt-six mètres d’altitude sur un lac artificiel parmi crocodiles et végétation luxuriante comme propulsés une fois franchi la porte magique de Gatun dans un nouveau monde plein de féerie.
De ces monticules de terre rougeâtre survivants de l’inondation créée par l’homme, émergeait le vert vif et luisant des magnolias, guayacans et acacias desquels s’envolaient quelques oiseaux multicolores à l’approche des navires. Sur la terre ferme, c’était les singes hurleurs qui s’agitaient dans la canopée exultant l’humidité excessive et oppressante.
Une construction mouvementée
Le prix à payer pour construire ce canal fut cher. Très cher ! Certes l’argent ne manqua jamais malgré le “Scandale de Panama”. Les Français conduits par De Lesseps durent laisser la main aux Américains mais il fallait passer coûte que coûte. Entre 1881 et 1914, plus de vingt-mille personnes payèrent de leurs vies pour cette journée de passage à bord d’un navire. Typhus, malaria, fatigue extrême, accidents du travail ; rien ne leur fut épargné.
Mais soyez rassurés : Panama reste et restera toujours une expérience, un mythe ; Panama est riche d’une histoire. Traverser un canal est toujours un moment d’émotion. C’est remonter dans le temps. Autant d’obstacles naturels surmontés par le génie de l’homme. Autant d’ouvrages qui ont contribué à faciliter les échanges entre les civilisations.
La région amazonienne
La région amazonienne est la plus grande forêt tropicale de la planète. Nulle part ailleurs dans le monde on ne trouve une plus grande diversité d’animaux et de plantes. L’Amazonie couvre environ 40 % de la superficie totale du Brésil. Cette forêt tropicale s’étend également en Guyane française, au Suriname, en Guyana, en Bolivie, en Équateur, au Pérou, en Colombie et au Venezuela.
Un dixième de toutes les espèces animales et végétales vivant sur Terre se trouve dans la forêt amazonienne. Parmi elles, on recense 2 000 espèces de poissons, 8 600 espèces d’oiseaux, 1 800 espèces de papillons, 50 000 espèces de plantes, ainsi qu’un nombre inconnu d’insectes.
On estime qu’environ 800.000 Indiens vivent encore dans la région amazonienne, dont 120 000 au Brésil. Le reste de la population est constitué de « Mamelucos » ou « Caboclos », des personnes d’ascendance mixte portugaise et indigène.